« L’être humain, une créature merveilleuse »
« Je te loue, Seigneur, de ce que je suis une créature si merveilleuse » (Ps.139, v.14).
Chaque être humain est créé merveilleusement par Dieu. Et à ce titre, il a de la dignité, et possède aussi des droits, en particulier ceux d’être considéré pleinement comme un être humain, d’être libre d’aller et venir où bon lui semble, de pouvoir jouir d’un minimum vital pour vivre, par de la nourriture, un logement, etc…
Il existe par ex. en France une autorité administrative intitulée le Défenseur des droits, chargée de défendre les droits des citoyens face aux administrations, et chargée aussi de promotion des droits de l’enfant et de lutte contre les discriminations.
Or ce qui semble une évidence pour nous ne l’est hélas pas pour bon nombre d’hommes, de femmes et d’enfants à travers le monde.
Les chrétiens que nous sommes peuvent-ils être indifférents aux violations des droits humains fondamentaux, à l’exploitation ou aux exactions dont sont victimes des milliers voire des millions de personnes, en particulier des enfants et des femmes ? Non, bien sûr, puisque ce sont nos frères et sœurs en humanité, aimés et chéris par le Seigneur créateur, qui a un plan pour chacune et chacun en particulier.
En ce mois d’octobre, l’occasion nous est donnée de réfléchir à la valeur de chaque être humain devant Dieu, avec un colloque organisé le 13 octobre à Paris par l’ABEJ-Nationale (Association Baptiste pour l’Entraide et la Jeunesse) et le département Formation de la FEEBF (Fédération des Eglises Evangéliques Baptistes), dont le thème est : « Tous unis, tous uniques ». Nous essaierons de voir comment chacune et chacun, enfant de Dieu dans l’Eglise, peut trouver sa place, s’engager et s’investir avec ses spécificités.
Le lendemain, dimanche 14 octobre, ce sera (comme chaque année à cette époque) le « Dimanche Michée » (anciennement ‘Défi Michée’), qui a pour thématique cette année « La justice généreuse », et qui mettra (entre autres) l’accent sur la mobilisation et la création d’un réseau de libération de la traite des personnes humaines, aussi bien en France que dans le monde.
Si nous sommes ‘libérés du péché’ grâce au sacrifice expiatoire de Jésus sur la croix (« Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres », Jean 8, v.36), nous ne devons pas pour autant oublier les personnes, au près comme au loin, qui vivent encore sous l’exploitation et l’oppression d’autres êtres humains, et donc nous engager pour qu’elles puissent en être libérées, elles des ‘créatures merveilleuses’ de Dieu, mais aussi pour qu’elles puissent découvrir la vraie liberté, totale, qu’il y a en Jésus-Christ.
Christophe Hahling, pasteur