La fête des cabanes (Soukot)
Toutes les fêtes sont importantes pour les Juifs, mais Soukot, c’est LA fête !
Soukot est une fête de réjouissance où on remercie Dieu pour ce qu’il nous a donné. Pendant Soukot, on construit des cabanes dans lesquelles on peut manger et dormir, mais qu’est-ce que cela signifie ?
– Le souvenir de la libération d’Egypte. Les soukah (cabanes) sont là pour rappeler les tentes dans lesquelles les Israélites ont vécu dans le désert.
– La confiance en Dieu. Dans nos maisons et nos immeubles, nous nous sentons presque invulnérables. La petite cabane, la soukah, en bois qui laisse passer le vent et la pluie est un rappel que nous sommes dépendants de la nature comme elle l’est de nous. Malgré nos constructions solides et nos prouesses technologiques, nous nous souvenons que c’est auprès de Dieu que nous trouvons notre véritable protection.
– Le souvenir des dons de Dieu. Pendant Soukot, on lit l’Ecclésiaste à la synagogue. C’est un livre qui rappelle la fragilité de toute chose dans le monde, que l’homme n’est qu’un voyageur sur la terre. Cela fait réaliser d’autant plus que tout ce que nous avons reçu est un don de Dieu.
A Soukot, il existait une tradition où les femmes apportaient une petite lampe à huile que l’on suspendait sur les façades du Temple. Il y avait donc des centaines de milliers de petites lampes qui, la nuit, permettaient de voir le Temple à des kilomètres à la ronde.
Jésus déclare : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière de la vie. » (Jean 8.12).
Dans le Judaïsme, un des noms du Messie est Nèr, c’est-à-dire la lampe. Dieu dit : « Je préparerai une lampe pour mon Messie. » (Psaume 132.17b). Quand Jésus se présente comme la lumière, non seulement il affirme qu’il est le Messie, mais aussi qu’il est le phare qui nous guide dans la nuit, tout comme le Temple brille et dirige les pèlerins que nous sommes dans la vie.
N’hésitez pas à célébrer la fête de Soukot chez vous, peut être en construisant une soukah, en discutant de la grâce de Dieu de nous donner le confort d’une maison, de prier pour ceux qui n’en ont pas et peut-être faire une action concrète envers ces personnes qui vivent dans la rue.
Mélody Mouhot