Calme et tranquille
« Eternel, je n’ai pas un cœur orgueilleux ni des regards hautains, et je ne m’engage pas dans des projets trop grands et trop élevés pour moi. Au contraire, je suis calme et tranquille comme un enfant sevré qui se trouve avec sa mère, je suis comme un enfant sevré. » (Psaume 131, v.1-2)
Au début de l’été, ces paroles du psalmiste David sont un formidable encouragement pour nous. Car l’image du bébé sevré, rassasié, apaisé est là pour nous dire : ‘ne t’inquiète pas, tout va bien, tu as ce qu’il te faut, tu es bien, tu es en sécurité, puisque Dieu est là’.
Elles sont aussi une invitation à la confiance. Confiance en Dieu, qui contrôle toute chose, et qui est au-dessus de toutes nos contingences humaines.
Et au-delà de la confiance, elles sont aussi une exhortation à l’humilité, à la simplicité, à la modestie, à l’équilibre : non, je ne m’engagerai pas dans des projets trop grands ou trop élevés pour moi, car je ne pourrai pas les réaliser. Par contre, je mettrai ma main dans celle du Seigneur, et j’irai dans Ses projets, car alors je saurai que je pourrai les réaliser, sachant aussi qu’Il m’accompagnera en cela.
Et ce psaume conclut : « Israël, mets ton espoir en l’Eternel dès maintenant et pour toujours » (v.3). On pourrait paraphraser, et dire : « Habitant chrétien de l’Orléanais, compte sur Dieu, fais-lui confiance pour aujourd’hui, et demain, et après-demain ».
Si j’ai parlé du début de l’été ci-dessus, c’est parce que l’été est souvent une période plus propice au repos, au calme, en-dehors des vicissitudes parfois et souvent trépidantes de l’année scolaire.
Alors profitons de l’été qui est là pour se mettre au calme, dans la tranquillité rassurante et bienfaisante que nous procure la présence du Seigneur, et dans la confiance qu’Il s’occupe de nous, tout simplement … si nous nous laissons ‘sevrer’ par Lui.
Christophe Hahling