‘Calme et tranquille est mon cœur’
La période de l’été est l’occasion pour plusieurs de prendre un temps de vacances, de repos. Mais pour nombre de nos contemporains, les vacances peuvent être sources de stress encore plus fortes que durant le reste de l’année : plages remplies de monde, discothèques enfumées le soir, programme chargé de visites… ‘Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu’, clamait le psalmiste au Ps. 46, v.11, oui, arrêtons-nous pour le Seigneur !
Voici une prière que je nous invite à faire nôtre, durant ces mois d’été :
‘O Eternel, mon cœur ne s’enfle pas d’orgueil, mes yeux n’ont pas visé trop haut, je ne me suis pas engagé dans des projets trop grands, trop élevés pour moi. Bien au contraire : je suis resté tranquille et dans le calme. Je me sentais comme un nourrisson rassasié dans les bras de sa mère, comme un nourrisson apaisé. Israël, mets ton espérance en l’Eternel, dès maintenant et pour toujours’ (Psaume 131).
On y trouve trois qualités essentielles à rechercher en tant que chrétien(ne) :
1) L’humilité. Deux aspects ressortent du v.1 : la fierté, l’orgueil, et ceci par rapport aux autres, ceux qui nous entourent ; la surestime de soi, le fait de se croire insubmersible grâce à une ambition personnelle démesurée par rapport à ses capacités réelles.
2) La confiance en Dieu. Cet aspect du v.3 découle du point précédent, l’humilité. En effet, plus on est humble, plus notre moi diminue, et par conséquent plus Dieu peut venir habiter à la place de notre égo. Cf. le mot d’ordre de Jean-Baptiste : ‘Il faut qu’il croisse et que je diminue’ (Jean 3, v.30), qui peut être illustré par le principe chimique des vases communicants.
3) Le calme, la tranquillité. Si nous sommes humbles en faisant confiance à Dieu, alors tout naturellement le calme et la tranquillité nous habiteront (v.2), et ceci malgré les soucis (maladie, problèmes familiaux, deuil, difficultés diverses, opposition voire persécution). Oui, la paix de Dieu, ‘qui surpasse toute intelligence’, viendra nous envahir (Philippiens 4, v.6-9) ; comme un enfant rassasié auprès de sa maman, dont la faim est apaisée et qui se sent en sécurité.
‘Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix’ (Jean 14, v.27) a promis Jésus à ses disciples. C’est cette paix que je nous souhaite, et cela non seulement pour ce temps d’été 2019, mais aussi pour le reste de l’année.
Christophe Hahling, pasteur