Février arrive, et avec lui la Saint-Valentin, cette fête souvent perçue comme l’apogée de l’amour romantique. Mais l’amour ne se limite pas aux roses rouges, aux dîners aux chandelles ou à une célébration réservée aux couples. L’amour, le vrai, dépasse les frontières de nos cœurs, nos cultures et nos différences. Il va bien au-delà d’une date sur le calendrier.

Cet amour est une invitation à contempler l’amour divin, un amour inconditionnel et universel. Cet amour embrasse sans juger, réunit au lieu de diviser, et défie les barrières sociales, culturelles, et même spirituelles. L’apôtre Paul, dans sa lettre aux Galates, nous rappelle ceci : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme : car tous, vous êtes un en Jésus-Christ » (Galates 3:28). Cette déclaration éclaire une vérité puissante : l’amour véritable ne fait aucune distinction.

Dans un monde souvent fracturé par les préjugés et les discriminations, « cet amour » nous appelle à voir l’autre comme un reflet de la beauté de Dieu. Aimer son prochain, c’est refuser de s’arrêter aux apparences ou aux étiquettes. C’est offrir une parole de soutien, un geste de réconciliation, une main tendue, là où règnent encore trop souvent les clivages.

Voilà le défi qui se présente à notre communauté : Aimer au-delà des apparences, au-delà des clivages, au-delà des cultures, au-delà des catégories sociales.

Que février soit un mois où l’amour prend tout son sens. Pas seulement celui qui éclaire un couple, mais celui qui illumine une communauté, une humanité. Cet amour, celui qui vient de Dieu, nous pousse à aimer au-delà de nos limites, à incarner la grâce qui transforme. Célébrons-le, non pas pour un jour, mais pour chaque jour.

Benjamin ANGERVILLE