Colchique dans les prés

Colchique dans les prés

Comme nous le rappelle cette chanson populaire, c’est la fin de l’été. Une saison se termine, c’est le début d’une autre. Il est très facile de faire un parallèle entre les saisons qui rythment l’année et les différentes périodes de notre vie, c’est également le cas pour notre vie spirituelle.

Si on file la métaphore, le printemps serait la période de naissance, les premiers bourgeons, les premiers amours, une découverte, une nouvelle compréhension de qui est Dieu, on arriverait à un été représentant, le feu, le zèle, l’ardeur qu’on peut mettre dans le service, l’automne avec ses feuilles qui tombent matérialise peut-être un relâchement, un essoufflement, l’hiver quant à lui serait une période de refroidissement, d’endormissement, une période sombre…

Si les colchiques fleurissent à la fin de l’été, si nous pouvons observer que chaque saison donne du fruit, il est bon de nous rappeler que Dieu nous dit qu’une vie sous la conduite de l’Esprit donne du fruit et cela peu importe les saisons que nous traversons. Frères et sœurs nous avons besoin d’entendre que, quelque soit la saison que nous traversons dans notre vie que ce soit en tant qu’individu, ou en tant qu’Eglise, tant que nous cherchons à faire la volonté de Dieu nous porterons du fruit.

Dans ces différentes saisons, dans ces différents temps, nous devons rechercher le temps de Dieu, nous pouvons rejoindre le psalmiste et dire avec lui “Je veux bénir le Seigneur en tout temps. Que ma bouche ne cesse de le louer !” (Ps 34.2 NFC). Non pas parce que tous les temps sont bons, mais parce que Dieu est bon en tout temps.

Benjamin ANGERVILLE

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