Suivons l’exemple du Christ
Que ferait Jésus à ma place ? Voici le thème du weekend des femmes baptistes de notre fédération. Nul doute qu’elles sauront nous faire un retour de ce temps béni, afin que nous soyons à notre tour bénis.
Que ferait Jésus à ma place ? Cette question peut traduire le désir de suivre fidèlement notre maître, l’exemple parfait, lui qui n’a pas cédé face à la tentation, lui qui a eu une gestion parfaite de ses émotions, lui qui a témoigné de l’amour à celles et ceux qui l’entourent. Lui qui a toujours su faire les bons choix, qui a su bien se positionner dans chaque situation, quelle aurait été sa réaction à notre place ? Quelle décision aurait-il prise ?
L’apôtre Paul a écrit ceci “Suivez mon exemple, comme je suis l’exemple du Christ” (1 Co 11.1 – La Bible NFC). Si la proximité avec Christ, avec son enseignement, son œuvre, peut nous aider à agir comme lui aurait agi, penser comme lui aurait pensé, nous pouvons aussi prendre exemple sur celles et ceux qui reflètent le Christ dans leur manière de penser, dans leur manière d’agir. Celles et ceux qui proclament et incarnent l’Evangile.
Christ peut et doit être notre source d’inspiration, notre modèle, les frères et sœurs peuvent être un modèle dans leur attitude, propos qui reflètent le Christ. Mais à travers cette parole de l’apôtre Paul, nous pouvons également entendre l’appel à être nous-même être des exemples pour celles et ceux qui nous entourent. Nous sommes censés refléter le Christ pour celles et ceux qui nous entourent.
Certains de nos contemporains n’ont qu’une vague idée du Jésus historique, de son œuvre et de son enseignement. En revanche, celles et ceux qui nous côtoient ont régulièrement l’occasion de nous voir agir, de nous entendre. Chacune de ces occasions est une opportunité pour eux de voir le reflet du Christ à travers nous.
Que l’Esprit du Seigneur nous aide à contempler Christ en toute authenticité, à le refléter. Que le Saint-Esprit nous transforme petit à petit, jour après jour en la même image que celui vers qui se fixent nos regards.
Benjamin ANGERVILLE